Début août, j’ai vécu la naissance de la Brèche, 3 jours d'improvisation musicale et coaching que j'ai imaginés et lancés très spontanément en 3 semaines.
J'ai envie de te raconter comment cette offre est née, et plus précisément, comment je me suis appuyée sur mon fonctionnement et mon processus créatif pour faire naître cette offre.
Si ça t'intéresse, je vais proposer deux ateliers uniques, en live pour apprendre à faire de ton processus créatif une force inarrêtable : un pour les personnes qui ont l'impression d'avoir 1000 idées mais de jamais les concrétiser, ou jamais assez, pour redécouvrir et faire la paix avec ton fonctionnement naturel, l'autre pour les créatrices et entrepreneures qui veulent faire naître une offre à leur façon. Je t'en dis plus à la fin de ce mail.
Aujourd'hui, on rentre dans la première partie de mon processus créatif, avec pour chaque phase : à quoi elle ressemble, de quoi elle a besoin pour se dérouler fluidement, et les jugements que je pourrais (ou que j'ai pu dans le passé) mettre dessus qui bloquent le flux.
1. La phase invisible :
Dans tous mes projets, il y a une phase "invisible" : c'est-à-dire que je suis en train de bosser mais je m'en rends pas compte. Dans cette phase, il y a des étincelles, des frissons de passion ou d'obsession pour des sujets, mais je ne plonge pas encore, je collecte inconsciemment du matériau.
En ce qui concerne ce projet, c'est :
- une pièce de théâtre que je suis allée voir l'an dernier sur un orchestre des rues. Dans ma tête ça a fait "oh mais j'aimerais trop amener la musique à un public non musicien, permettre la transformation dans la beauté". Et puis rien pendant 1 an
- mes lectures de deux auteurs qui travaillent dans les prisons où je me suis redit "non mais ce serait tellement canon d'aller apporter ce que je sais faire dans les prisons ou auprès de jeunes, mais j'aimerais y mettre de la musique"
- un weekend de travail avec Mathis pour mélanger ses talents de chef de choeur / coach vocal et mes talents d'artiste-coach
- plusieurs discussions avec ma pote Fabienne sur un compositeur avec qui elle a bossé et qui a créé des oeuvres en allant dans les prisons, auprès de personnel soignant, d'enfants, etc. Il mélangeait la philosophie, la sociologie, l'art. Bref de l'humain par toutes les pores.
Ce qui est nécessaire dans cette phase : rien. Faire confiance aux rencontres, aux lectures, au travail invisible.
Ce que je pourrais juger et qui l'empêcherait d'être fertile :
- je pourrais me rigidifier sur les choses en cours et me dire "arrête de te disperser, tu vas pas encore lancer quelque chose"
- je pourrais juger le rythme, me dire que ça va bien, ça fait 2 ans que je rêve d'un projet musique coaching, j'arrête de traîner et je le fais alors qu'il n'est pas mûr
- je pourrais négliger ou minimiser les frissons que je ressens quand quelque chose m'interpelle, parce que ça rentre dans aucune case du moment
2. Le déclic :
A un moment, il y a un déclic : les idées qui flottent et se connectent dans la phase invisible ont suffisamment de densité pour descendre, et boum, ça devient concret.
Un livre, un article, un évènement, un coup de fil, une offre... tout se connecte sous la forme d'un projet précis, que je peux mettre en oeuvre rapidement.
Ça fait l'effet d'un eurêka, et c'est très agréable. Dans mon corps je sens tout se mettre en mouvement, comme si j'étais habitée de millions de petites particules qui viennent de s'activer et de se réveiller en même temps pour donner corps à ce projet. En général mon égo débarque avec des plans à 20 ans, s'imagine à quel point ce sera génial, comment ça va se déployer dans le monde entier et ce que je répondrais à des interviews sur le canapé de Jimmy Fallon en anglais. Des fois ça m'a stoppée en mode "ouais non mais tu te fais tout le temps des films et après ça va pas aussi loin". Donc aujourd'hui j'entends le potentiel international de l'idée, mais je lui accorde pas ou peu d'importance. La priorité, c'est d'être à l'écoute du moment et de l'expérience concrète.
Ce qui est nécessaire à cette étape : profiter et donner rapidement un cadre à l'idée, une espèce de V0 sans me mettre la pression sur ce que ça va devenir, même si j'ai des idées pour ça aussi.
Ce que je pourrais juger :
- Non mais tu t'es pris pour qui là Beyonce ? Ton idée plein de gens l'ont déjà eu, fait une petite recherche internet, compare toi, rabaisse toi et remballe moi ça tout de suite
- Douter du déclic, l'interrompre par des questionnements et des rationalisations alors que cette phase est 100% intuitive / instinctive
- Regarder ma to do list et me dire que non, ya pas la place, et remettre à plus tard (les déclics ont une ligne de vie, si j'agis pas quand elle se présente, l'idée se lasse et n'a plus de jus quand je veux la réveiller des jours ou semaines plus tard)
3. Le cadre : avec les autres
Pour que le projet continue à avancer, il a besoin d'un cadre, c'est donc la phase où je le propose à d'autres personnes. S'il reste de moi à moi, il ne verra pas le jour. S'il a une date et une première version, il verra le jour quoiqu'il arrive, même si ça s'arrête après la première fois (ce qui est complètement ok).
Je suis du genre à proposer un cadre très rapidement sans me mettre la pression sur les détails de la première version, parce qu'elle a besoin d'exister pour que je sache vraiment de quel bois se chauffe ce projet, et si j'ai de l'énergie et de l'envie pour le développer ou si c'était juste une idée fugace.
Ce qui est nécessaire à cette étape : vendre ou proposer le projet à d'autres personnes, sentir s'il y a suffisamment d'intérêt et de répondant pour le faire naître
Ce que je pourrais juger dans cette phase :
- je pourrais me dire que je dois être indépendante, que c'est pas normal d'avoir autant besoin de saouler les autres avec mes projets
- je pourrais attendre une version parfaite du cadre (je l'ai beaucoup fait à mes débuts, et ça m'a coûté beaucoup d'énergie et d'argent)
- je pourrais tout faire gratuitement et m'épuiser, en me disant que c'est pas encore assez bien. Certains projets sont gratuits et c'est ok, d'autres sont payants tout de suite et c'est ok aussi. Ce qui compte c'est de prendre le temps d'écouter ce qui est juste.
Dans le prochain mail, je te raconterai les étapes suivantes :
4. L'obsession
5. C'est l'idée qui avance d'elle même et qui me suggère des choses
6. La réalisation (V0 ou V1)
7. Le feedback et la suite
A toi : rejoins un atelier et découvre ton processus pour en faire une force
Tu as envie de plonger dans ton processus à toi ? De mettre en vie une idée qui te trotte dans la tête ? Ou simplement de sortir de la boucle infernale du jugement qui te dit que tu as trop d'idées et que tu ne vas jamais au bout des choses ?
J'ai créé deux ateliers de 4h pour toi (tu peux même faire les deux) :
J'ai mis plus de 15 ans à accepter mon processus et j'ai perdu teeeeellement de temps à me juger au lieu de créer. Si je connais aussi bien mon fonctionnement aujourd'hui, c'est parce que j'ai fait un travail d'observation, de me décoller des jugements que j'avais dessus, et d'expérimentation.
Ce que tu peux retirer des ateliers :
1. Tu vas au bout des choses et tu tries plus vite. Plutôt que de douter, lire des livres sur les processus des autres et essayer de rentrer dedans de force, tu fais confiance à ton processus, c'est léger et fluide. Tu peux t'inspirer des process des autres, mais tu seras de plus en plus rapide à dire "ah non, pas pour moi", plutôt que "je suis trop nulle pourquoi moi j'arrive pas à faire comme ça"
2. Moins de comparaison (voire plus du tout), plus d'inspiration. Quand tu connais ton processus et que tu l'apprécies, tu t'intéresses beaucoup plus à ce qui te nourrit qu'à ce qui te compare. Du coup tu peux apprécier les talents et les processus des autres. Tu peux t'inspirer sans tomber dans la spirale de comparaison. C'est tellement plus simple quand tu n'utilises plus l'autre pour te rabaisser ou te mettre sur un piédestal
3. Au lieu de chercher une recette magique, tu vis la magie dans tous tes projets. Quand tu es en confiance, pas besoin que ton process ce soit figé pour te sécuriser : tu kiffes de plonger dans la profondeur et le mystère de la création et de redécouvrir des choses à chaque fois. Bienvenue dans ton monde à toi !
4. Tu passes plus de temps à mettre en oeuvre et vivre tes envies qu'à les juger, décortiquer ou te torturer l'esprit pour savoir si tu as "trop d'idées" ou que tu "procrastines". Tu surfes sur tes obsessions et ton rythme et les choses avancent. Fini les soirées à agoniser sur tous les trucs que tu ne fais pas. Tu sais pourquoi certains projets s'arrêtent et tu sais mettre ton énergie sur ceux qui comptent pour toi.
5. Tu es capable de demander ce dont tu as besoin et de t'affirmer sans péter un câble. Ces ateliers ne sont pas là pour résoudre l'équation de ta vie, mais pour te dégager des jugements et obstacles qui t'empêchent de t'utiliser au mieux. Une fois que tu es en sécurité et que tu vois que tu peux te faire confiance, tu peux formuler plus simplement tes besoins et t'offrir l'espace que tu veux. C'est une recette pour moins de frustration, d'incompréhensions et des relations plus simples et solides avec toi et les autres.
6. Tu as plus d'énergie ET plus de détente. Ça peut paraître paradoxal, mais c'est mon expérience : quand tu es en paix avec ta façon de créer, tu n'as plus besoin de forcer, de passer des heures sur l'ordi à te donner bonne conscience. Tu sais écouter ton rythme de plus en plus finement, et profiter pleinement des moments où tu travailles que des moments où tu choisis de faire autre chose. Donc tu es plus présente ET tu as plus d'énergie quand tu t'y mets (je saiiiiis c'est le pied). Matinées à la plage ou à lire ET des offres qui déchirent, tu peux avoir les deux.
Les dates : Mardi 30 août au matin (9h-13h) et Jeudi 8 septembre après-midi (13h-17h).
Mardi 30 août : "Help, j'ai trop d'idées et je ne vais jamais au bout" : un atelier pour décoincer ta créativité, ton intuition et tes créations (limité à 20 personnes)
Cet atelier est pour les personnes qui se sentent décalées et différentes dans leur façon de voir le monde, de rentrer en relation, de créer. Une impression d'être un peu "trop" pour le reste du monde, d'avoir trop d'idées, trop d'envies, trop de projets en parallèle. A force d'écouter ces jugements, tu peux avoir l'impression d'être devenue une version domestiquée de toi,
Et comme par hasard l'entourage vient régulièrement appuyer sur les endroits qui font mal "non mais encore une nouvelle idée ? J'arrive pas à suivre avec toi", "Tu devrais pas plutôt finir ce que tu as lancé ?"
Cet atelier aura une partie exploration, et une partie d'échanges et de mini coachings pour sortir de ces jugements et te "dédomestiquer" : retour à ta version instinctive et intuitive.
Attention : on n'est pas là pour être dans la complaisance : si tu souffres de ne pas finir tes projets, c'est qu'il y a un endroit où tu te mens, et on va aller déloger ça ensemble. Le problème n'est pas que tu as trop d'idées, c'est que tu as trop de jugements et d'idées qui bloquent tes créations à un endroit.
200 euros ttc
Pour t'inscrire à l'atelier d'août, suis ce lien.
Jeudi 8 septembre : De l'idée à l'offre, à ta façon, en 4h (limité à 20 personnes)
Cet atelier est plus approprié pour les entrepreneures et indépendantes qui veulent en savoir plus sur leur façon de créer, et utiliser le cadre de nos 4h ensemble pour créer une offre. Il y aura un temps d'exploration, suivi d'un temps de question réponses pour challenger vos offres et même pour celles qui sont prêtes, caler une date de votre V0 et le plan d'action pour la remplir.
Le prix : 200 euros ttc
Pour t'inscrire à l'atelier de septembre suis ce lien
Tu veux faire les deux ?
Je suis ravie de t'accompagner dans cette plongée, et de te proposer le tarif spécial de 300 euros TTC.