Pendant 5 jours j’ai pas écrit, et j’ai senti remonter des vagues de jugements : “mais c’est pas possible”, “si tu laisses passer plus de 2 jours tu vas plus jamais reprendre”, etc .
Période où je suis réactivée +++ et je n'ai pas goût à avancer pour ma boite, pour le moment.
Des fois je suis perdue entre le discours de Nico avec qui je me suis formée (est ce que je me bullshite ?) et ce que je ressens.
Ton podcast sonne très juste pour moi.
C'est aussi compliqué quand tu es maman et que ton temps est limité, et que quand t'es à fond tu es déjà frustrée du temps que tu n'as pas, une to-do qui ne fond jamais.
Bref je l'ai écouté de mon bain en pleine journée en renonçant à aller marcher même s'il "le faut", car pas envie, trop froid. 😁
J'espère que tu te portes bien !
Merci pour tes partages toujours riches et resonnants pour moi qui ai un fonctionnement proche du tien (j'ai écouté le live sur la desassociation juste avant et c'est pareil, ça a fait mouche à plusieurs endroits qui se sont clarifiés, dans vos partages).
J'ai passé du temps aussi à me demander si je me racontais des histoires ou pas. Là où je suis j'ai un baromètre hyper simple : si ça se contracte à l'intérieur, même un tout petit peu, c'est qu'il y a quelque chose qui me va pas complètement.
Des fois j'ignore la contraction, et invariablement ça revient me faire coucou un peu plus tard. Des fois je sais pas ce que ça me dit mais je peux au moins reconnaître que c'est là et laisser la porte ouverte.
Et puis des fois j'écoute la contraction, je dis non, et je sens que ça se détend à l'intérieur et c'est top.
Le plus important pour moi ça a été progressivement d'arrêter de chercher la "bonne" réponse à tous les coups, et de m'ouvrir au fait que l'expérience et la vie vont toujours m'amener le bon feedback. C'est pas à moi de chercher les bonnes réponses, la vie me les amène à chaque fois : si je dis oui à un truc où j'avais pas vraiment envie d'être, je me fais chier sur place et je sais ce que voulais dire la contraction. Si c'était juste de la trouille, j'y vais et je m'éclate et je sais que c'était de la trouille. Si je mange un truc pas frais, j'ai mal au ventre. Si je fais pas du bon boulot avec mes client·es, j'ai moins de client·es ou plus du tout.
Si t'as plus de jus pour ta boîte, c'est qu'il y a quelque chose qui ne te donne pas envie d'y aller (et ça vient de m'arriver pendant 3 mois, mais je me suis laissée vivre ça et à l'arrivée j'ai eu la réponse : je devais me désassocier et reprendre un mode de travail solo beaucoup plus léger pour moi. Résultat : j'ai de la pêche et de la créativité, j'ai hyper envie de reprendre des client·es et je reçois des demandes à nouveau).
En fait tu peux te reposer pleinement sur la vie pour t'amener les réponses, du coup t'as pas besoin de les chercher, tu fais à partir de ce qui est là, tu tâtonnes, tu hésites, tu choisis ce qui est juste dans l'instant. Et paf, 100% du temps, la bonne réponse apparaît en face de toi.
Comment je suis arrivée à dépasser cette phase de culpabilité : j'ai écouté ma curiosité et une envie de me connaître et de me rencontrer au delà de mes histoires. Quand je me juge, je regarde ce que je me dis, ce qui se passe, et j'ai appris petit à petit entre le coaching et mes propres observations, à voir que la culpabilité a toujours un message beaucoup plus intéressant à m'apporter : est-ce que je me suis pas écoutée plus tôt et du coup je me retrouve dans une situation que je voulais pas ? Est-ce que je peux juste accepter que c'est comme ça ? Qu'est-ce que je me raconte sur moi ou les autres qui nécessiterait de me sentir coupable ?
Et c'est passé par des phases où j'avais l'impression d'être cinglée quand je voyais tout ce qui me passait dans la tête, et d'autres où j'ai été perfectionniste avec ce processus. Puis progressivement j'y ai mis de la douceur. Tout ce que j'aime pas est un cadeau caché. Des fois j'ai la motiv d'aller ouvrir le cadeau, des fois j'ai la flemme et c'est correct dans les deux cas.
Comment élargir les horizons d'une personne coincée : la première chose qui me vient c'est : en élargissant les tiens. Qu'est-ce qui te fait dire que cette personne est coincée ? Pourquoi tu voudrais élargir ses horizons ? Est-ce qu'elle en a vraiment envie ?
Merci Laure pour cette réponse détaillée et ta transparence.
Je retiens que c'est avant tout l'écoute et l'acceptation qui permettent de dépasser ses jugements sur soi et les autres.
Ta dernière question m'a perturbée dans le sens où oui je me suis rendu compte que j'avais sans doute projeté mon histoire sur celle de l'autre.
En fait, il y a tout un tas de situation où d'un point de vu extérieur et "rationnel" on peut se dire qu'une personne est coincée :
- une femme battue qui reste avec son conjoint car elle n'a aucune ressource financière ou émotionnelle
- une personne qui reste dans un travail qui lui génère un mal-être physique et psychique
- une fille qui accumule les relations merdiques...
Mais en fait, c'est vrai qu'à chaque fois la personne peut avoir une motivation qui nous échappe. Chaque situation peut répondre à un besoin conscient ou non.
Du coup, on ne peut pas obliger une personne à élargir ses horizons, on peut simplement par le questionnement éclairer cet angle mort (si elle nous l'a autorisé).
Et beh ! le titre me parle à fond, je me suis dit "ouch" ! Résumé : semaines 1 et 2 de janvier, à fond sur mes projets, semaine 3 : panique, stress, déprime et arrêt de travail de 2 semaines. Semaine 4 (cette semaine) : reprise de foi, de courage, discussion avec mes amies et mes psys et reprise de mes objectifs et persos : beaucoup trop de choses ! Je peux pas tout faire. Donc clarification de mes envies, de mes priorités, tri obligatoire !
Merci pour ce podcast, tu aimes danser toute seule, et bien moi aussi j'adore ! Ca me fait un bien fou :) J'en ris, j'en ressors amoureuse de moi même
Tout ce que tu dis est assez "évident" (attention ce sont des gros guillemets) mais plus facile à dire qu'à faire. C'est un travail sur soi. Et ça me rappelle ta vidéo sur "cultiver sa zone de génie". La deuxième partie, être amoureuse de son fonctionnement. L'affiner avec la pratique. Et la première partie : obsédée de son domaine. On combine les deux et hop ! Et ton article est totalement en lien, c'est la conséquence. Si on se met trop de discipline pour atteindre sa zone de génie, on peut se perdre. Enfin bref j'ai trop écrit et c'est brouillon non ? :)
Merci beaucoup! Ce que je remarque et ce que ca fait ressortir pour moi, c'est l'amour et le respect dont tu fais preuve pour toi même en fait. Comme si tu développais tous les outils pour finalement être au bon endroit, au bon moment avec les bonnes personnes (bonne/bon étant ce qui te correspond), de manière à te sentir le mieux possible.
Après ce que je remarque en moi quand je t'écoute, c'est que j'ai souvent à un moment donné, un élan qui ressemble à: encore une qui tombe dans le "tout est beau tout est juste tout est comme il faut". Un élan de jugement et de colère un peu je crois, genre "mais on est pas au monde des bisounours reveillez-vous". Le plus drôle dans tout cela c'est que je partage pourtant cette position avec toi. Mais je remarque que chez les autres ce mouvement me gonfle. D'où un espèce de noeud. Peut être de l'envie. À creuser.
En tout cas un grand merci parce que ce podcast et le miracle morning me font avancer dans mon écoute de moi même. 3>
Merci Laure !
C'est juste ce que j'avais besoin d'entendre.
Période où je suis réactivée +++ et je n'ai pas goût à avancer pour ma boite, pour le moment.
Des fois je suis perdue entre le discours de Nico avec qui je me suis formée (est ce que je me bullshite ?) et ce que je ressens.
Ton podcast sonne très juste pour moi.
C'est aussi compliqué quand tu es maman et que ton temps est limité, et que quand t'es à fond tu es déjà frustrée du temps que tu n'as pas, une to-do qui ne fond jamais.
Bref je l'ai écouté de mon bain en pleine journée en renonçant à aller marcher même s'il "le faut", car pas envie, trop froid. 😁
J'espère que tu te portes bien !
Merci pour tes partages toujours riches et resonnants pour moi qui ai un fonctionnement proche du tien (j'ai écouté le live sur la desassociation juste avant et c'est pareil, ça a fait mouche à plusieurs endroits qui se sont clarifiés, dans vos partages).
A bientôt
Hello Flore !
J'ai passé du temps aussi à me demander si je me racontais des histoires ou pas. Là où je suis j'ai un baromètre hyper simple : si ça se contracte à l'intérieur, même un tout petit peu, c'est qu'il y a quelque chose qui me va pas complètement.
Des fois j'ignore la contraction, et invariablement ça revient me faire coucou un peu plus tard. Des fois je sais pas ce que ça me dit mais je peux au moins reconnaître que c'est là et laisser la porte ouverte.
Et puis des fois j'écoute la contraction, je dis non, et je sens que ça se détend à l'intérieur et c'est top.
Le plus important pour moi ça a été progressivement d'arrêter de chercher la "bonne" réponse à tous les coups, et de m'ouvrir au fait que l'expérience et la vie vont toujours m'amener le bon feedback. C'est pas à moi de chercher les bonnes réponses, la vie me les amène à chaque fois : si je dis oui à un truc où j'avais pas vraiment envie d'être, je me fais chier sur place et je sais ce que voulais dire la contraction. Si c'était juste de la trouille, j'y vais et je m'éclate et je sais que c'était de la trouille. Si je mange un truc pas frais, j'ai mal au ventre. Si je fais pas du bon boulot avec mes client·es, j'ai moins de client·es ou plus du tout.
Si t'as plus de jus pour ta boîte, c'est qu'il y a quelque chose qui ne te donne pas envie d'y aller (et ça vient de m'arriver pendant 3 mois, mais je me suis laissée vivre ça et à l'arrivée j'ai eu la réponse : je devais me désassocier et reprendre un mode de travail solo beaucoup plus léger pour moi. Résultat : j'ai de la pêche et de la créativité, j'ai hyper envie de reprendre des client·es et je reçois des demandes à nouveau).
En fait tu peux te reposer pleinement sur la vie pour t'amener les réponses, du coup t'as pas besoin de les chercher, tu fais à partir de ce qui est là, tu tâtonnes, tu hésites, tu choisis ce qui est juste dans l'instant. Et paf, 100% du temps, la bonne réponse apparaît en face de toi.
Merci Laure !
Très intéressant.
Cela me donne l'envie de creuser cette différence entre dévotion et discipline dans un contenu.
Je participe aussi à un challenge d'écriture :)
Sinon, je trouve ton message rafraîchissant.
Je suis actuellement une formation de coaching US très culpabilisante..
En gros, ils nous disent que si tu loupes un jour, tu dois faire deux fois plus le lendemain, trois fois plus le surlendemain...
Heureusement que mon esprit critique et mes pratiques spirituelles me permettent de prendre du recul par rapport à cette approche très YANG !
J'ai envie de te demander :
- Qu'est-ce qui a fait que tu es arrivé à dépasser cette phase de culpabilité ?
- Comment élargir les horizons d'une personne coincée dans ses jugements ? Est-ce que tu as une question en tête ?
Au plaisir
Hello Ester, merci pour ton commentaire.
Comment je suis arrivée à dépasser cette phase de culpabilité : j'ai écouté ma curiosité et une envie de me connaître et de me rencontrer au delà de mes histoires. Quand je me juge, je regarde ce que je me dis, ce qui se passe, et j'ai appris petit à petit entre le coaching et mes propres observations, à voir que la culpabilité a toujours un message beaucoup plus intéressant à m'apporter : est-ce que je me suis pas écoutée plus tôt et du coup je me retrouve dans une situation que je voulais pas ? Est-ce que je peux juste accepter que c'est comme ça ? Qu'est-ce que je me raconte sur moi ou les autres qui nécessiterait de me sentir coupable ?
Et c'est passé par des phases où j'avais l'impression d'être cinglée quand je voyais tout ce qui me passait dans la tête, et d'autres où j'ai été perfectionniste avec ce processus. Puis progressivement j'y ai mis de la douceur. Tout ce que j'aime pas est un cadeau caché. Des fois j'ai la motiv d'aller ouvrir le cadeau, des fois j'ai la flemme et c'est correct dans les deux cas.
Comment élargir les horizons d'une personne coincée : la première chose qui me vient c'est : en élargissant les tiens. Qu'est-ce qui te fait dire que cette personne est coincée ? Pourquoi tu voudrais élargir ses horizons ? Est-ce qu'elle en a vraiment envie ?
Merci Laure pour cette réponse détaillée et ta transparence.
Je retiens que c'est avant tout l'écoute et l'acceptation qui permettent de dépasser ses jugements sur soi et les autres.
Ta dernière question m'a perturbée dans le sens où oui je me suis rendu compte que j'avais sans doute projeté mon histoire sur celle de l'autre.
En fait, il y a tout un tas de situation où d'un point de vu extérieur et "rationnel" on peut se dire qu'une personne est coincée :
- une femme battue qui reste avec son conjoint car elle n'a aucune ressource financière ou émotionnelle
- une personne qui reste dans un travail qui lui génère un mal-être physique et psychique
- une fille qui accumule les relations merdiques...
Mais en fait, c'est vrai qu'à chaque fois la personne peut avoir une motivation qui nous échappe. Chaque situation peut répondre à un besoin conscient ou non.
Du coup, on ne peut pas obliger une personne à élargir ses horizons, on peut simplement par le questionnement éclairer cet angle mort (si elle nous l'a autorisé).
Du coup, ta réponse m'a inspirée un article ... https://twitter.com/esterwrites/status/1487018375071027204
Au plaisir de te lire et d'échanger !
Et beh ! le titre me parle à fond, je me suis dit "ouch" ! Résumé : semaines 1 et 2 de janvier, à fond sur mes projets, semaine 3 : panique, stress, déprime et arrêt de travail de 2 semaines. Semaine 4 (cette semaine) : reprise de foi, de courage, discussion avec mes amies et mes psys et reprise de mes objectifs et persos : beaucoup trop de choses ! Je peux pas tout faire. Donc clarification de mes envies, de mes priorités, tri obligatoire !
Merci pour ce podcast, tu aimes danser toute seule, et bien moi aussi j'adore ! Ca me fait un bien fou :) J'en ris, j'en ressors amoureuse de moi même
Tout ce que tu dis est assez "évident" (attention ce sont des gros guillemets) mais plus facile à dire qu'à faire. C'est un travail sur soi. Et ça me rappelle ta vidéo sur "cultiver sa zone de génie". La deuxième partie, être amoureuse de son fonctionnement. L'affiner avec la pratique. Et la première partie : obsédée de son domaine. On combine les deux et hop ! Et ton article est totalement en lien, c'est la conséquence. Si on se met trop de discipline pour atteindre sa zone de génie, on peut se perdre. Enfin bref j'ai trop écrit et c'est brouillon non ? :)
Merci beaucoup! Ce que je remarque et ce que ca fait ressortir pour moi, c'est l'amour et le respect dont tu fais preuve pour toi même en fait. Comme si tu développais tous les outils pour finalement être au bon endroit, au bon moment avec les bonnes personnes (bonne/bon étant ce qui te correspond), de manière à te sentir le mieux possible.
Après ce que je remarque en moi quand je t'écoute, c'est que j'ai souvent à un moment donné, un élan qui ressemble à: encore une qui tombe dans le "tout est beau tout est juste tout est comme il faut". Un élan de jugement et de colère un peu je crois, genre "mais on est pas au monde des bisounours reveillez-vous". Le plus drôle dans tout cela c'est que je partage pourtant cette position avec toi. Mais je remarque que chez les autres ce mouvement me gonfle. D'où un espèce de noeud. Peut être de l'envie. À creuser.
En tout cas un grand merci parce que ce podcast et le miracle morning me font avancer dans mon écoute de moi même. 3>