Bravo !
Que tu aies pris le challenge en route, que tu aies fait les exercices chaque jour ou que tu aies fait quelques exercices et pas les autres, aujourd’hui, on célèbre les pas qui ont été faits.
Comme dirait Taylor :
En écrivant ce post, je me suis posée la question : oui ok Laure, on célèbre, mais tu sais toi-même que quand on ne fait pas les choses, ou qu’on abandonne les challenges en plein milieu on n’a pas envie de célébrer, on n’est pas contente de ce qu’on a fait.
Je ne crois pas qu’on arrive à faire des choses chouettes en se flagellant, mais en étant honnête avec soi, alors je vais être honnête :
Le plus important, c’est pas de participer, c’est des conneries ça (tu peux participer à des trucs qui ne t’apportent aucune joie pendant des années, et franchement, ça nous mène où ? Au monde capitaliste, raciste et patriarcal dans lequel on vit ? Bah super ! Mais je m’égare). Avant de participer à quoi que ce soit, le plus important c’est d’écouter son désir et de lui faire de la place. Si le challenge t’a permis de reconnaître ton désir d’écrire ou de créer plus, alors c’est génial. Et si ça te permet de reconnaître qu’en fait c’est pas ça dont tu as envie, c’est exactement aussi génial
Quand tu as fait de la place à ton désir, naturellement tu vas avoir envie de mettre des choses en place. Ça peut être une routine, trouver une communauté locale pour t’encourager, rejoindre notre communauté en ligne. Je peux te partager mon exemple : quand j’ai décidé de prendre mon désir d’écriture au sérieux, j’ai commencé à regarder les diplômes qui existaient, j’avais très envie d’un MFA (Master of Fine Arts) à l’américaine, mais c’était hors de prix, alors j’ai décidé de trouver un moyen de me faire mon propre MFA, avec les profs que je choisis. J’ai choisi quelques cours en ligne, je me suis abonnée à des substacks précis, et j’ai commencé ma formation comme ça. Cette année, j’ai envie de me trouver un gang d’écriture en personne, dans les villes où j’habite, parce que je sais que j’ai besoin de ça pour aller plus loin.
Non, tu ne vas pas avoir les mêmes résultats si tu y passes 5 minutes de temps en temps, ou même 2 heures compulsivement tous les deux mois, par rapport à y consacrer du temps régulièrement. Mais parfois on ne peut pas faire mieux, ou on est dans une phase d’exploration et on a besoin de temps et de vivre d’autres expériences pour aller là où on a envie d’aller. Parfois on a besoin de sentir un niveau de ras-le-bol très élevé pour s’autoriser à dire merde et à faire ce qu’on veut vraiment. Donc ne sois pas dure avec toi-même, fais confiance à ton envie et à ton chemin.
Comme je l’ai répété, l’une des bascules les plus cruciales pour continuer ce chemin, c’est passer d’une logique d’objectif à une relation avec l’écriture. Une relation vivante, qui se nourrit, évolue, grandit, fait grandir et prend soin. Chaque pas dans cette direction est une victoire à célébrer.
Si le challenge t’a plu et que tu as envie d’accéder à d’autres programmes (on écrit des petits livres ensemble ! Et tu auras accès à un atelier mensuel en live et en replay), ou simplement pour soutenir cette publication, tu peux rejoindre l’abonnement payant :
Pour finir, tu as bien 4 minutes ? Alors mets la musique et danse, parce que cette vie est quand même un sacré fatras de surprise, une beauté à couper le souffle et une cruauté à couper le souffle, et c’est maintenant qu’on la vit, dans ce corps, alors dansons ! (si tu ne peux pas danser, tu peux fermer les yeux et t’imaginer danser, ou bien danser d’un orteil ou d’un cil, selon ce qui est possible !)
Merci Laure pour ces rdv avec les mots, dans la lumière des matins d'été , c'était chouette et léger ! je n'ai pas été une excellente élève en Productivité ! Pas grave car pour danser avec ta joie et ton esprit vif, point n'est besoin de se torturer .... et qui sait ? petite graine un matin plantée , deviendra fruit récolté ... un jour, une éternité...