OMG c’est ouvert !
Toutes les infos sont ici, pour me poser des questions, en savoir plus il suffit de m’écrire sur lecoledesbulles@gmail.com
Un peu de contexte si ça t’intéresse
La naissance de cette offre est assez intéressante, car elle a demandé un grand lâcher prise et confiance dans ce que je ressentais à l’intérieur.
Durant l’année 2022, il m’est apparu que la société Les Aventurières, que j’avais créé il y a 8-9 ans, arrivait à sa fin. C’était la première entreprise que j’ai montée, et j’ai beaucoup appris grâce à elle (j’en ferai sans doute une vidéo plus détaillée pour celles et ceux que ça intéresse). Ça a été dur de ne pas céder aux sirènes du drame, mais à l’intérieur, c’était très clair : c’est la fin. Donc j’ai laissé ce deuil se faire avec autant de grâce que possible (la grâce étant parfois de respirer très doucement au milieu d’une montée d’angoisse, une nuit à côté de ma meilleure amie, ou une plongée dans des paquets de dinosaurus avec du lait devant une série)
La réalité a suivi le constat : le chiffre d’affaire a commencé à baisser, et je ne sentais plus d’élan : impossible de lancer quoi que ce soit, les idées de programmes ou d’offres que j’avais mouraient aussitôt nées. J’ai fini par accepter ce que je sentais à l’intérieur : c’était la fin de cette aventure. Et j’avais aucune idée de la suite.
J’ai pris un job salarié, comme vendeuse de boulangerie, et j’ai décidé de me laisser ressentir à l’intérieur ce qui était juste, en n’ayant aucune idée de la forme que ça prendrait.
Si je suis complètement honnête, j’espérais que la vie m’envoie un signal très clair : genre un millionnaire commande un croissant, et c’est le coup de foudre : histoire d’amour incroyable et évidente, on part faire le tour du monde ensemble. Ou alors une discussion spontanée s’engage entre deux brioches au chocolat et paf : révélation. Je me forme à la chocolaterie et je monte un business éthique et excitant dans mon quartier. Ou bien les patrons repèrent mon talent pour manger (oui, je suis très douée pour manger) et je me retrouve en charge des relations avec les restaurants et de développer la partie BtB du business.
Rien de tout ça n’est arrivé.
Après 3 mois là bas, j’étais crevée, j’avais l’impression de ne plus rien faire à part tituber de fatigue, vendre du pain, répéter 1000 fois par jour les mêmes choses et rentrer chez moi. Je me sentais crevée et pas plus avancée.
Où étaient les putains de signes de la vie ?
Un pote m’a soufflé “ton ras-le-bol et ton corps qui a mal, c’est aussi les signes de la vie”. Et je me suis assise, j’ai écouté. J’ai pleuré. Je me suis laissée sentir l’épuisement. J’ai maudit la vie de pas être très claire sur ses signes, ou plutôt d’envoyer des signes vachement moins sexys que ceux que j’avais en tête.
Et j’ai reconnu que j’avais peur : peur de quitter à nouveau ce job sans savoir ce que je vais faire après. J’ai pris le temps de ressentir. Autre job alimentaire ? Nope. Job salarié en lien avec mes compétences ? Nope nope. Et enfin : reprendre l’accompagnement ? OMG YES.
Mon plan de départ, c’était de rester là bas 6 mois pour pouvoir, si j’avais envie, reprendre une activité en ayant un peu de chômage devant moi. Et je n’ai pas fait ça.
J’ai démissionné au bout de 4 mois, parce que je sentais que plus, c’était une violence pour moi.
Et je me suis retrouvée chez moi, avec toujours pas plus d’infos sur la forme qu’allaient prendre mes accompagnements. Quand on me demandait ce que j’allais faire, je bredouillais trois trucs incompréhensibles avant de conclure “non mais le coaching ça se vit, c’est dur à expliquer” et je me sentais abysmalement nulle après.
-_- (c’est mon emoji blasée)
Finalement, je me suis lâchée la grappe et j’ai accueilli l’inconfort quand il s’est présenté, les réveils au milieu de la nuit si yen avait. Et un matin, en discutant avec un ami, quelque chose est sorti tout seul. Une histoire de bulles pour décrire les conversations qu’on a, et la différence de qualité quand la bulle est squattée par un interlocuteur, vs quand il y a de l’espace et que la bulle prend les couleurs de chacun·e et permet une vraie transformation.
Ça m’a donné cette impression : pop! une idée !
J’ai raccroché, j’ai pris des post-its géants et tout est sorti d’un coup. J’avais à la fois l’impression d’être inspirée par quelque chose qui me dépasse, de laisser les idées passer à travers moi, et en même temps de voir mes années de pratique de coaching, les sujets qui m’ont obsédées ces dernières années et mon expérience se matérialiser.
Dans la semaine qui a suivie, j’ai appelé chaque jour une personne différente pour parler de l’école des Bulles et me nourrir des différentes questions, remarques, retours.
Cette envie naissait de mes tripes, et en même temps j’ai eu l’impression qu’elle m’était offerte. Un eurêka, mais pas genre “je suis une génie”, plutôt genre “ouah, quelle merveille, j’ai envie de creuser par là”. C’était posé sur quelque chose de solide et d’ouvert. Une invitation, si je voulais la saisir, que m’envoyait la vie (je sais ça fait grandiloquent mais c’est ce que je sens).
Je lance cette école parce que c’est une évidence.
Avant de finir la page, une cliente s’est inscrite et une autre m’a proposé d’intervenir sur ce sujet dans sa formation.
Hâte de lire vos retours !
Laure
Ouiiiii !!! Longue vie à l'école des bulles !
Bravo, vive l'école des bulles et voilà ce qui me vient en chanson ! <3
"Mam'selle Bulle avait un rêve un peu spécial
Pour une bulle quitter la Terre c'est peu banal
Mam'selle Bulle...Comme un funambule qui rêverait de s'envoler...
PS : Mais quelle madeleine de Proust les Dinosaurus, je croyais être seule à en manger avec du lait devant une série, y a toi aussi ma beautech !